
Vous vous demandez :
- Comment les repas étaient-ils organisés à la cour de Louis XIV ?
- Qu’est-ce que le service à la française et comment a-t-il influencé la gastronomie ?
- Quels mets exotiques ont été introduits en France au XVIIe siècle ?
- Comment les horaires des repas ont-ils évolué sous le règne de Louis XIV ?
- Quelle était l’importance de l’iconographie culinaire à l’époque ?
- Comment les arts de la table ont-ils évolué sous Louis XV ?
- Quelles innovations culinaires ont marqué le XVIIIe siècle en France ?
- Quel rôle la vaisselle royale jouait-elle dans les repas officiels ?
- Comment l’étiquette culinaire influençait-elle les comportements à table ?
- Quels sont les liens entre la gastronomie française et le patrimoine culturel ?
Dans ce texte, partez à la découverte de :
- Ma bibliographie sélective
- Recensions françaises de mes travaux
- Morceaux choisis de l’analyse experte du chef cuisinier Bernard Pichetto
- Morceaux choisis de la revue critique de l’auteur et journaliste Claude Darras
- Recension anglophone de mes travaux
- Morceaux choisis de la revue scientifique d’Elaine Mahon (traduction)
- Extraits en version originale
- Résumé de mes ouvrages de thèse
Ma bibliographie sélective :
- Les Rois à table. Iconographie, gastronomie et pratiques des repas officiels de Louis XIII à Louis XVI (Presses Universitaire de Provence, 2011).
- A la table des élites. Les repas privés de la Régence à la Révolution (Presses Universitaires de Provence, 2013)
- Les Menus de Choisy : cliquer ici
- Iconographie, gastronomie, arts et usages de table en France aux XVIIe et XVIIIe siècles : cliquer ici
Présentation des recensions françaises de ma thèse
Ma thèse de doctorat, publiée en deux volumes aux Presses Universitaires de Provence, a fait l’objet de plusieurs recensions ou lectures critiques.
Morceaux choisis de l’analyse experte du chef cuisinier Bernard Pichetto
L’une d’elles, rédigée par Bernard Pichetto, ancien chef cuisinier à Toulouse, responsable d’un cabinet de formation dédié à l’alimentation et fondateur du premier site francophone dédié aux végétaux aromatiques, se trouve en intégralité à la fin de l’article sur la page de mon site intitulée : « Aux origines de la gastronomie française : une étude de l’iconographie culinaire sous l’Ancien Régime » (https://sandrinekrikorian.com/aux-origines-de-la-gastronomie-francaise-une-etude-de-liconographie-culinaire-sous-lancien-regime/)
En voici un extrait :
S’il te plait, dessine moi une table ! »
Ah ! Que voilà un bien bel ouvrage pour les amoureux de l’histoire de la gastronomie !
Issu d’une thèse, le contenu reste pointu, mais accessible au plus grand nombre et Sandrine Krikorian évite les écueils classiques des ouvrages de vulgarisation, qui voulant être tout public se vident de toute substance et diluent l’information à un niveau homéopathique ne nous laissant point trace de savoir…Cet ouvrage, qui sera suivi, à l’automne 2013, d’un second consacré aux rites de cour privés « A la table des élites. Les repas privés de la Régence à la Révolution« , nous indique que rien n’est perdu, l’intelligence sait se dissimuler sous le savoir…
Morceaux choisis de la revue critique de l’auteur et journaliste Claude Darras
D’autres auteurs, journalistes, chercheurs ont suivi, dont Claude Darras, Maître de conférences associé à l’ancienne université Aix-Marseille II (actuellement université de la Méditerranée), à la tête pendant plusieurs années du volet enseignement de l’École de journalisme et de communication de Marseille. De par son expérience dans le journalisme pendant quarante ans, il a été amené à travailler pour la presse d’agence (Agence France Presse) et dans la presse magazine et quotidienne (Télé 7 Jours, Le Méridional-la-France, Le Provençal, Le Soir et La Provence). Il s’est spécialisé dans des domaines aussi variés que l’aéronautique, la défense nationale et de l’environnement. Il a fait une recension de mes ouvrages, lecture critique qu’il a intitulée : « Sandrine Krikorian à la table des rois » sur son site (https://encres-vagabondes.com/milieu.htm).
Toute étude universitaire au long cours procède d’une patiente quête pluridisciplinaire. Et pour être le plus complètement circonscrite, l’histoire de l’alimentation et des arts de la table à travers l’iconographie, qui constitue le domaine privilégié de Sandrine Krikorian, imposent d’élargir considérablement l’angle des recherches, bien au-delà en tout cas de l’histoire des mentalités et des comportements. Deux siècles (XVIIe et XVIIIe s.) et le règne de quatre souverains (Louis XIII, Louis XIV, Louis XV et Louis XVI) ont monopolisé l’expertise de l’historienne de l’art qui a puisé à une grande quantité de sources imprimées parmi lesquelles almanachs, cérémonials, dictionnaires et encyclopédies, gazettes, inventaires, livres de cuisine et d’office, récits de voyageurs, traités sur la chasse, les mœurs et les métiers. Les beaux-arts apportent des témoignages tout aussi précieux, notamment les peintures, les dessins, les gravures et les sculptures qui allient souvent leur nature illustrative à une haute valeur documentaire
Ces deux ouvrages-là montrent au lecteur comment la cour de France s’est érigée en modèle pour les autres cours européennes en matière de gastronomie. Ils expliquent aussi pourquoi la renommée de la cuisine française ne se dément pas aujourd’hui où elle a été classée – suprême récompense – au Patrimoine immatériel de l’Unesco.
Recension anglophone de mes travaux
Elaine Mahon est une chercheuse spécialisée dans l’étude des arts culinaires et la technologie alimentaire, à l’Institut Technique de Dublin. Elle est en charge du Centre National d’Études franco-irlandaises et administratrice du Symposium d’Oxford sur la nourriture et la cuisine où elle coordonne également le programme des Jeunes Chefs. Elle participe également aux comités d’organisation du Dublin Gastronomy Symposium et du Food and Drink As… et de la série de conférences ; elle est rédactrice en chef du Journal des études franco-irlandaises. Elle a obtenu son doctorat pour ses recherches sur les dîners diplomatiques, les divertissements d’état et les protocoles établis pour la réception des visiteurs importants en Irlande suite à la signature du traité anglo-irlandais en 1921. Actuellement, elle prépare une monographie pour la publication par Peter Lang, Oxford, intitulé : Le Ministre demande les plaisirs : Dîners diplomatiques irlandais, 1922-1963 (extrait de https://www.tudublin.ie/explore/faculties-and-schools/arts-humanities/culinary-arts–food-technology/people/academic-staff/elainemahon.php)
Elle a écrit une recension de mon livre À la table des élites. Les repas privés de la Régence à la Révolution, dans la revue européenne spécialisée dans la gastronomie et les arts de la table Food and History (Mahon, E. (2015) Krikorian, S. (2013). ‘A la table des élites. Les repas privés en France de la Régence à la Revolution’. Food & History, Volume 13 n°s 1-3 2015).
À noter : mon premier article publié, intitulé « Nourriture et arts de la table à travers deux romans du XVIIème siècle illustrés au siècle des Lumières : le Don Quichotte de Cervantès et Le Roman comique de Scarron » a été imprimé en 2005 dans un des premiers numéros de cette même revue scientifique Food and History.
Morceaux choisis de la revue scientifique d’Elaine Mahon, chercheuse spécialisée dans l’étude des arts culinaires et la technologie alimentaire, à l’Institut Technique de Dublin (traduction)
Ce livre est le deuxième volet d’une étude sur la cour royale française par Sandrine Krikorian. Le premier livre de l’auteur, Les rois à table. Iconographie, gastronomie et pratiques des repas royaux de Louis XIII à Louis XVI, était une étude de l’iconographie culinaire des repas royaux entre 1610 et 1789. La période de recherche présentée dans la publication faisant l’objet de la présente recension commence presque un siècle plus tard et couvre le Siècle des Lumières, de la mort de Louis XIV (1715) à la Révolution française (1789). La nouvelle étude de Krikorian se concentre sur les représentations iconographiques de ces repas qui se déroulaient loin de l’étiquette et de la cérémonie des cours royales, « à l’abri des regards » (p. 9). Sa force réside dans la diversité des sources sur lesquelles cette recherche sur le développement et l’évolution des repas privés des élites durant le XVIIIe siècle se fonde, et la thèse qui en résulte est également bien placée pour être lue indépendamment, en tandem ou complémentairement à la publication précédente.
Choisies pour leur contenu, leur décor et la représentation des idéologies qui se développent, des pratiques et des goûts, les scènes figurées dans les œuvres d’art illustrent des repas ordinaires de la vie de l’aristocratie. Krikorian fait ressortir ces évolutions grâce à une étude qualitative et sérielle de ces œuvres, en les recoupant avec les sources manuscrites et imprimés de la période, et produisant ainsi une analyse détaillée de ces pièces, à la fois pour ce qu’elles sont et prises comme un ensemble. Cette méthodologie établit avec succès les types de repas dépeints dans l’iconographie, les lieux dans lesquels ils se déroulent aussi bien que l’identification des convives, des pratiques gastronomiques, des habitudes sociales privées et des goûts émergeants de la cour de France.
Dire que la recherche présentée dans cette publication est solide reviendrait à quelque peu sous-estimer la qualité du contenu, la diversité des sources examinées aussi bien que la longueur et l’étendue de l’évidente connaissance de l’auteur concernant la discipline et la familiarité avec les sources primaires et secondaires. Sa bibliographie abondante sera très appréciée. Les étudiants des Beaux-Arts et de la culture matérielle apprécieront les référence de Krikorian aux méthodologies de Jacobson et de Panofsky, tandis que les étudiants s’intéressant à la gastronomie reconnaîtront Mennel, Flandrin, Montanari et Ketcham-Wheaton. Si l’auteur de cette recension a une critique à faire, ce sera qu’il ne semble pas exister une version anglaise de ce travail ou d’aucun autre travail de Krikorian. Cet ouvrage serait un apport bienvenu à une bibliothèque universitaire où il apporterait une précieuse contribution au programme de recherche, méthodologie et analyse dans les disciplines de la gastronomie, de l’histoire, de l’anthropologie et des Beaux-Arts.
À noter : un article en anglais est à paraître « The diets of rich and powerful« , in Early Modern Food, sous la direction de Roderick Phillips, Routledge.
Taken from the original version of Elaine Mahon review, researcher specialized in culinary arts and food technology studies, in the Technical University of Dublin.
This book is the second publication in a study of the French royal cout by Sandrine Krikorian. The author’s first book, Les rois à table. Iconographie, gastronomie et pratiques des repas royaux de Louis XIII à Louis XVI, was a study of the culinary iconography associated with royal meals between 1610 and 1789. The period of research presented in the publication under review here begins nearly a century later and covers the Age of Enlightenments, from the death of Louis XIV (1715) to the French Revolution (1789). Krikorian’s new study focuses on the iconographic representations of those meals which took place away from the etiquette and ceremony of the royal courts « à l’abri des regards » (p. 9). Its strength lies in the range of resources upon which the research into the development and evolution of private meals amongst the eighteenth-century French elite is based, and the resulting thesis is equally well place to be read alone, in tandem with ou complementary to the previous publication.
Chosen for their content, setting and depiction of the developing ideologies, pratices and tastes, the scenes in the artwork portray ordinary meals in the life of the elite. Krikorian draws out these developments by means of a qualitative and serial study of the pieces, cross-referencing them with manuscript and printed sources of the period, and thus producing a detaile analysis of the pieces both individually, and as a whole. This methodology successfully establishes the type of meals depicted by the iconography, the locations in which they took place as well as identifying those whose took part and the food pratices, private social habits and emerging tastes of the French Court.
To say that the research presented in this publication is robust would be to underplay somewhat the quality of the content, the range of resources examined as well as the length and breadth of the author’s obvious knowledge of the discipline and familiarity with the primary and secondary resources. Its extensive bibliography will be much appreciated. Students of fine arts and material culture will appreciate Krikorian’s references to the methodologies of Jacobson and Panofsky, while gastronomy students will recognize Mennell, Flandrin, Montanari and Ketcham-Wheaton. If this reviewer has one criticism it would be that there does not appear to be an English version of this or any of Krikorian’s author work in translation. This book would be a welcome addition to a faculty library where it would make a valuable contribution to a programme of research, methodology and analysis within the fields of gastronomy, history, anthropology and fine arts.
Please note : an english article is forthcoming « The diets of rich and powerful« , in Early Modern Food, sous la direction de Roderick Phillips, Routledge.
Résumé de mes ouvrages de thèse
- Les Rois à table – Iconographie, gastronomie et pratiques des repas officiels de Louis XIII à Louis XVI, par Sandrine Krikorian, Presses universitaires de Provence, 224 pages, 2011.
Quatrième de couverture : Cet ouvrage présente une vision globale des repas officiels des souverains français de l’Ancien Régime. De la préparation culinaire à la décoration du lieu et de la table en passant par les repas et par l’analyse des comportements et des goûts de l’époque, l’étude se situe à la limite entre histoire et histoire de l’art ; il s’agit d’une étude pluridisciplinaire se fondant principalement sur l’iconographie et complétée par des sources manuscrites et imprimées. Cette interdisciplinarité, incluant différentes disciplines et méthodologies des sciences humaines, permet de traiter plusieurs aspects : les coulisses des repas (métiers, préparation culinaire et nouvelle gastronomie française), les repas et leur déroulement (étiquette, civilité, service « à la française », convives, faste et apparat), mais aussi la décoration de la table (lieu des repas, tables, accessoires et mets).
- À la table des élites – Les repas privés en France de la Régence à la Révolution, par Sandrine Krikorian, Presses universitaires de Provence, 170 pages, 2013.
Quatrième de couverture : Ce livre, se présentant comme la suite logique du premier ouvrage de l’auteur intitulé Les Rois à table, nous fait pénétrer dans l’envers du décor fastueux et cérémoniel de la Cour de France durant l’Ancien Régime. Toujours de façon pluridisciplinaire en mêlant histoire de l’art, histoire, littérature, théâtre, etc., mais en utilisant l’iconographie comme premier support d’analyse, le présent ouvrage invite le lecteur à découvrir la face cachée du miroir de cette Cour de France lorsque le souverain et ses commensaux mangent en privé. Effets de miroir et mises en abyme rythment l’iconographie gastronomique et font ressortir des questionnements : que résulte-t-il de l’étude de cette iconographie en ce qui concerne les pratiques alimentaires, les goûts et les mentalités ? Et dans quelle mesure peut-elle être considérée comme un reflet de ce qui est vécu réellement au quotidien ? Voici les questions centrales déclinées en des problématiques complémentaires, comme celle dévoilant, pour la première fois, une étude globale et autonome des Menus de Choisy montrant ainsi la place qu’ils occupent dans les arts de la table et ce qu’ils nous apprennent sur la Cour de France durant le règne de Louis XV.
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