N’hésitez pas à faire appel à moi !

Vous êtes :

Une institution publique ou associative ?
Une université ou un laboratoire de recherche ?
Une revue scientifique ou une maison d’édition spécialisée ?
Un professionnel de l’agriculture et de l’élevage pastoral ?
Un musée ou un centre d’exposition ?
Un professionnel du textile et de l’artisanat ?
Une institution ou une association de protection de la nature ?

Je peux vous accompagner dans votre démarche de recherche, de transmission et de mise en valeur de vos services et produits.

Dans ce texte, partez à la découverte de :

Ma bibliographie
Une recherche rigoureuse et approfondie fondée sur des sources nombreuses et diverses
Des publications majeures
Un panorama de l’élevage ovin dans son histoire longue
Les chemins de transhumance durant l’Ancien Régime
Le mouton mérinos et la bergerie arlésienne au XIXe siècle
Une période jamais étudiée : la Seconde Guerre mondiale
A retenir…
Une expertise saluée et reconnue

Ma bibliographie :

Bergers et moutons de la Crau à l’alpe. Pastoralisme ovin et transhumance de la Préhistoire à nos jours (2021) : cliquer ici
La transhumance arlésienne durant la Seconde Guerre mondiale. Pays d’Arles et Crau (2022) : cliquer ici
Les chemins de transhumance du XVIIIe siècle (2022) : cliquer ici
Pastoralisme et transhumance en Provence durant la Seconde Guerre mondiale : de l’Occupation à l’après-Libération (1939-1948) (2023) : cliquer ici
La bergerie nationale d’Arles (1805-1825) (2023) : cliquer ici

En tant qu’historienne et passionnée par la Provence, je me consacre depuis plusieurs années à l’étude approfondie du pastoralisme et de la transhumance, des pratiques ancestrales participant pleinement au paysage et à la culture de cette région. Mes recherches se concentrent particulièrement sur l’évolution de l’élevage ovin en Crau et dans le pays d’Arles de la Préhistoire jusqu’à nos jours, offrant une perspective unique grâce à des travaux inédits.

Une recherche rigoureuse et approfondie fondée sur des sources nombreuses et diverses

Mes ouvrages sur l’élevage ovin provençal, totalisant près de 900 pages, sont le fruit d’une analyse rigoureuse et documentée. Ils s’appuient sur une variété de sources primaires : des archives historiques, des livres imprimés anciens et récents ainsi que des enquêtes de terrain menées auprès de professionnels du secteur. Ces témoignages inédits, recueillis auprès de bergers, éleveurs ovins, producteurs de foin de Crau et directeurs de manufactures de laine, apportent une richesse inestimable à la compréhension de ces pratiques pastorales.

Des publications majeures

Un panorama de l’élevage ovin dans son histoire longue

Ma première étude sur ce sujet publiée sur support papier en 2021 est intitulée Bergers et Moutons de la Crau à l’Alpe. Pastoralisme ovin et transhumance de la Préhistoire à nos jours.

Mon livre est préfacé par Régis Bertrand, professeur émérite de l’université de Provence qui explique :

Là où les géographes d’antan et de naguère ne concevaient qu’une utilisation partielle de la Crau par défaut – tirer parti de sa vacuité et de la pauvreté de ses ressources agricoles pour y installer des établissements dangereux, encombrants, polluants ou avides d’espaces dont les agglomérations ne voulaient pas – nous découvrons aujourd’hui à la lecture de la belle étude de Sandrine Krikorian un espace naturel grandiose où des hommes vivent en symbiose avec les animaux, d’autant plus original qu’il est situé dans un des départements les plus peuplés et les plus urbanisés de France.

Mon ouvrage met en avant un territoire créé aux temps géologiques, riche dans sa biodiviersité, dans sa faune et dans sa flore. « Acampestrido e secarouso, l’inmènso Crau, la Crau petrouso » (« La Crau inculte et aride, la Crau immense et pierreuse »), voici comment la décrit Frédéric Mistral dans son épopée Mirèio (1859). Dernière steppe semi-aride en Europe, en partie protégée (réserve naturelle nationale des coussouls de Crau), elle regorge d’une vie riche et la constitution de son sol et de ses plantes fait d’elle ce que l’on a coutume d’appeler un pâturage à moutons. Des moutons gardés, élevés par des bergers, migrant de façon saisonnière au printemps et à l’automne entre la plaine à l’alpage, ayant ainsi participé à façonner le paysage provençal durant des siècles et à en faire l’histoire.

C’est l’histoire et la vie de ces hommes et de ces bêtes qui est décrite, relatée, explicitée de façon détaillée sans omettre aucune période importante de l’histoire, qu’elle soit provençale ou française mais également méditerranéenne et internationale avec l’exportation du mouton mérinos de Crau dans les bergeries du nord de l’Afrique durant la deuxième moitié du XIXe siècle.

Ce travail de recherche répond à toutes ces questions essentielles sur l’économie agricole traditionnelle et les savoir-faire locaux et sur les actuels enjeux et questionnements écologiques.

Le contenu est richement documenté pour intéresser les chercheurs, étudiants, professionnels de l’agriculture, de l’élevage et de la protection de la nature mais aussi des passionnés d’histoire, de ruralité et d’agriculture durable et aborde des contenus variés et transversaux dans leur approche :

Origine de la transhumance en Provence
Le mythe d’Héraklès et les bergeries romaines
La laine de Crau et la manufacture Brun de Vian-Tiran
Les femmes bergères et l’évolution du métier
Les fêtes de la transhumance et du pastrage à Salon-de-Provence, Istres, Saint-Martin-de-Crau…
Les foires agricoles à portée départementale, régionale et même nationale
…

Bergers et Moutons de la Crau à l’Alpe est bien plus qu’un livre d’histoire : c’est un témoignage de la mémoire rurale et pastorale présente dans un territoire particulier, une plongée dans l’univers quotidien des bergers, de leurs cabanes à la fabrication des sonnailles, des chemins de transhumance de la basse Provence aux montagnes alpines, en passant par l’histoire agricole de la plaine de la Crau.

Cette étude vous invite à vous immerger et à redécouvrir une culture pastorale toujours vivante et en pleine évolution. Une lecture essentielle pour comprendre la Provence rurale d’hier et d’aujourd’hui.

Les chemins de transhumance durant l’Ancien Régime

Mon ouvrage intitulé Les chemins de transhumance dans la Provence du XVIIIe siècle explore les drailles et carraires, ainsi qu’on appelle ces anciennes voies de transhumance reliant la plaine de la Crau et du pays d’Arles aux massifs alpins. Il retrace leur évolution entre 1750 et 1789 en explorant des grandes routes de transhumance à cette époque-là : allant de la plaine (Bouches-du-Rhône) à l’alpage (le Dévoluy, l’Embrunais, la vallée de Barcelonnette, le Dauphiné) ainsi que plusieurs des routes secondaires dans la viguerie d’Aix-en-Provence mettant en évidence la complexité, la richesse et la vie particulière des hommes et femmes de l’ancien temps.

Le mouton mérinos et la bergerie arlésienne au XIXe siècle

Mon livre La bergerie nationale d’Arles (1805-1825) retrace l’histoire de la bergerie arlésienne, située en pleine Camargue et ayant eu des liens étroits avec la bergerie de Perpignan (Pyrénées Orientales), fondée en 1805 sous Napoléon Ier au mas d’Augery puis transférée au château de l’Armeillère sous la Restauration et fermée en 1825. Elle constitue l’une des clefs du développement et de la diffusion du mouton mérinos d’Arles et de Crau, encore fort réputé de nos jours pour la qualité de sa toison, sa rusticité et son caractère grégaire, parfaitement acclimaté à la transhumance qui s’est développée en Provence à partir du Moyen Âge.

Une période jamais étudiée : la Seconde Guerre mondiale

À l’exception de quelques éléments livresques ou articles épars, la question du pastoralisme provençal durant la Seconde Guerre mondiale n’avait jamais fait l’objet d’une étude scientifique rigoureuse et approfondie. Mes deux livres sur ce sujet Pastoralisme et Transhumance en Provence durant la Seconde Guerre mondiale (1939-1948) et La transhumance arlésienne durant la Seconde Guerre mondiale. Pays d’Arles et Camargue (1939-1942) comblent cette lacune historiographique et bibliographique profonde. Ils constituent donc des études pionnières sur cette période pour laquelle j’ai découvert des documents d’archives inédits et j’ai recueilli de précieux témoignages de descendants d’éleveurs et de bergers ayant eux-mêmes connu la guerre durant leur enfance et leur jeunesse.

Malgré les tumultes de la Seconde Guerre mondiale, le pastoralisme et la transhumance ont perduré en Provence. À travers des registres, lettres et rapports d’époque, mes deux ouvrages offrent une vision globale des enjeux de l’élevage ovin durant cette période, mettant en lumière la résilience des éleveurs et l’adaptabilité des pratiques pastorales face aux défis de l’époque.

Étudiant la Provence de façon générale mais présentant aussi un focus sur le pays d’Arles, la Camargue et la Crau, ces ouvrages examinent comment la transhumance ovine (mais aussi bovine) a été maintenue durant cette période de troubles. Ils analysent les adaptations des éleveurs aux contraintes de la guerre, tant sur le plan logistique que social, pour assurer la pérennité de cette tradition pastorale séculaire.

A retenir…

Mes travaux offrent une contribution majeure à la connaissance de cette pratique ancestrale pastorale qui façonne depuis des millénaires les paysages, le savoir-faire et l’identité rurale de la Provence en particulier en Crau, en Camargue et dans le pays d’Arles, de la période néolithique jusqu’au milieu des années 2020.

Je mets en lumière l’importance écologique de la steppe semi-aride de la Crau, trésor de biodiversité, avec un élevage extensif participant à préserver les écosystèmes locaux et les enjeux actuels, dans le contexte actuel des changements climatiques et de le poids de l’urbanisme galopant, liés à l’agriculture durable et au respect de l’environnement.

Les chemins de transhumance étudiés dans le détail rappellent le rôle fondamental de la mobilité saisonnière des troupeaux, du bas pays provençal vers les massifs alpins, et leur impact culturel et social (patrimoine vivant en lien avec une mémoire collective à travers le pastrage et les fêtes de la transhumance) mais aussi économique (de par l’industrie, le commerce, les foires agricoles…).

Enjeux agricoles, culturels, écologiques, économiques et identitaires s’entrelacent pour rappeler que la Provence rurale et son patrimoine constituent une ressource essentielle pour les chercheurs, les professionnels du monde agricole et industriel, des experts de l’environnement et tous les amoureux du patrimoine provençal.

Une expertise saluée et reconnue

Mon travail et mon expertise sont reconnus par la communauté scientifique pour leur rigueur et leur capacité à relier les données historiques aux réalités contemporaines du pastoralisme.

En tant qu’historienne spécialisée, je m’efforce de préserver, de conserver et de transmettre ce savoir-faire, souvent de tradition orale, contribuant ainsi à la valorisation de cette pratique ancestrale désormais inscrite au patrimoine immatériel de l’Unesco.

Si vous êtes passionné par l’histoire de la Provence, le pastoralisme ou la transhumance, mes ouvrages offrent une plongée approfondie dans ces univers riches et fascinants. Ils sont disponibles en librairie et en ligne, pour tous ceux qui souhaitent découvrir ou redécouvrir ces traditions vivantes.

Philippe Moustier, professeur agrégé de géographie, a fait le compte-rendu de mon ouvrage Bergers et moutons de la Crau à l’alpe pour la revue scientifique de référence Provence historique (2022) :

L’ouvrage de Sandrine Krikorian permet de suivre sur le temps long l’activité pastorale liée à la transhumance sur cette plaine et montre sa permanence en dépit des mutations spatiales, techniques et économiques. C’est un livre richement documenté avec une bibliographie sélective permettant d’approfondir certains sujets, mais aussi avec des citations et des notes infra-paginales bienvenues. Au final, une somme fort intéressante sur cet espace craven qui comme l’a écrit Régis Bertrand dans sa préface est « d’autant plus original qu’il est situé dans un des départements les plus peuplés et urbanisés de France ».